SURF SESSION MAG n° 378 le 13/01/2021
Au sommaire :
PORTRAIT - TOM CARROLL
La première planche
Il existe des noms comme ça qui marquent à jamais de leur empreinte l'histoire d'une discipline. Et celui de Tom Carroll en fait clairement partie pour quiconque s'intéresse à l'histoire du surf. S'il se plaît généralement à raconter des exploits de surfeurs, il apprécie aussi le changement de registre. L'Australien se confie, exposant sa découverte d'un sport qui allait bouleverser son existence.
Par Olivier Dézèque
DOSSIER - SURF DE GROS
Surf de gros - Orgueil et insécurité ?
Qu'elle semble loin cette époque où Laird Hamilton comprit au crépuscule des années 80, ce que bon nombre d'anciens lui avaient pourtant déjà expliqué des dizaines de fois. A savoir qu'à partir d'une certaine taille, la vague va tellement vite que tu ne peux plus la prendre à la rame ! Pourtant, dans sa quête insatiable d'évolution, l'Homme a rapidement trouvé des solutions, en l'occurrence technologiques, pour franchir des étapes longtemps considérées comme inaccessibles. Puisant sans cesse et toujours dans cet ultra-consumérisme propre à une société qu'il se complaît lui-même à qualifier de moderne, l'Homme manquerait-il parfois de bon sens ? « Cette chose du monde pourtant la mieux partagée » comme l'écrivait
Par Sébastien Vaïsse
ENQUÊTE - RÉGULATION DES SPOTS
Free Surf - Une liberté conditionnelle
On ne va pas se mentir, il y a de plus en plus de monde sur les spots et cela crée régulièrement des tensions. Entre anarchie, réglementation, localisme, étiquette et priorités, les surfeurs tentent de s'organiser pour gérer toujours plus de monde à l'eau. Mais qui fait vraiment la loi au peak ?
Par Olivier Servaire
TRIP - TAHITI
Mana Mood
En métropole, l'été bat son plein et chacun essaye de s'octroyer, à sa manière, un peu de liberté. Les beachbreaks de la côte landaise sont surchargés. Le surf comme la dépression douce est devenu une mouvance mainstream. Le moral des puristes a dû accuser le coup. Quant aux globe-trotters, aux aventuriers invétérés, ceux qui ont une chambre chez l'habitant dans tous les pays où l'on surfe, peu de destinations s'offrent à eux. La sensation d'être cloué au sol est amère.
Par Manuel Claudeville-Morell
DÉCOUVERTE - JERSEY
Escapade à Jersey
Certains aventuriers se plaisent à visiter les extrêmes pour y apprivoiser les vagues et nourrir leurs rêves. L'archipel anglo-normand dont fait partie Jersey se situe à quelques encablures de Saint-Malo, bien éloigné de l'Alaska, de la Russie ou de l'Islande et plus proche de l'Hexagone. L'île est nourrie par le courant chaud du Gulf Stream. Elle possède certainement les meilleures vagues du Royaume-Uni et en plus, il y fait bon vivre. Trip express sur un trésor aussi proche que méconnu.
Par Olivier Dézèque - Photos par Thomas Lodin
RENCONTRE - CHIPPA WILSON
Chippa Wilson a récemment levé le pied. Ce n'est pas à cause d'un certain confinement international mais plutôt à travers un exil tasmanien promptement désiré. Si l'explosion du surf aérien a été un réel tremplin pour Chippa, on doit aussi lui reconnaître un style hors norme sur des manœuvres plus classiques.
Par Tiphaine Cazalis
DESTINATION - CUBA
Les secrets de Cuba
Cuba est un pays qui véhicule une forte identité associée à la révolution de Fidel Castro, à Che Guevara, à la Havane et son architecture coloniale, à la musique et aux cigares. Etonnement, ce grand pays des Caraïbes ne brille pas par la qualité de ses spots de surf. Deux Bretons, l'explorateur Erwan Simon et le surfeur Gaël Vilain sont allés chercher les vagues dans une région inconnue qui dissimule sûrement la partie immergée de l'iceberg.
Par Erwan Simon - Photos Over the Sea
PORTFOLIO - GUILLAUME ARRIETA
Juste avant
S'il est une réalité en matière de photo de surf, c'est le timing. Etre au bon endroit au bon moment. Cette petite différence, parfois infime, qui donne de l'âme, du caractère et de l'émotion à ces instants figés. Privilégier tel angle plutôt qu'un autre, telle lumière, tel spot... pour remplacer le classique par l'authentique ! Et c'est ce qui nous a interpellé dans cette série de portraits signée Guillaume Arrieta : « J'aime travailler les émotions en photographiant des portraits, je suis de dos au spot et le seul moyen de faire sentir l'excitation de l'instant c'est d'appuyer au bon moment. C'est aussi le seul moment ou le stress, l'adrénaline et le facteur humain sont les plus exacerbés. Sur ce bout de parking tout se joue, on s'entraide, on se motive, ça se chambre mais tous gardent les yeux rivés sur ce qui se passe derrière mon dos, au peak. »
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